DOUX FRACAS

J'entends un bruit sourd entre le compte À rebours et l'heure du ftour juste avant le coucher du jour C'était une dispute ils discutent avec des mots qui percutent et qui s'amputent Cette pièce était devenue leur terrain Ils pouvaient s'y entre dévorer avec entrain Sans pouvoir poser de frein A force de les écouter je connaissais déjà le refrain Nous ne pouvions que regarder Tout en espérant qu'ils ne finissent pas par le regretter Dans leur état ils ne pouvaient formuler que de fausse vérité juste pour pouvoir s'imposer Ceci n'est pas une histoire mais un récit pour me remémorer de mon inutilité le jour où elle et moi avons fini par nous dévoré dans une liberté enchaînée et intoxiquée

LIBERTÉ dystonique

Dans un monde en verre sans paire de frères et de père Silencieusement je me terre sans rien faire sous terre en essayant de fuir la misère d'une guerre solitaire sans pouvoir respirer de nouvel air Je me meure dans cette demeure où la peur à cette heure a fini d'envahir mon cœur Je n'avais pas encore fait mes adieux que je sentis déjà la présence d'un dieu qui me demanda si j'avais un dernier vœux Je n'ai pas hésité je voulais lui demander Je ne voulais pas arrêté d'exister je lui ai demandé s'il pouvait me sauver une voix se mis à raisonner et ma vie je vis défilé sans même pouvoir m'exprimer C'était l'histoire d'un guerrier dans un bourbier un terrier condamné isolé barricadé dont il ne peut s'extirper Il savait que pour lui c'était déjà terminé il s'en est allé le cœur serré les paupières fermé