Refik Anadol, Machine Hallucinations - Rêves de nature. 2022 centre Pompidou

Artiste fasciné par la mémoire et le potentiel créatif des machines, Refik Anadol fait de la data son matériau de prédilection, et de l’intelligence artificielle sa principale collaboratrice. Dans sa pratique artistique, il s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire et de chercheurs pour créer des installations protéiformes – sculptures 3D, fresques de données mouvantes et abstraites, performances audiovisuelles.

Cette oéuvre spectaculaire est une sculpture de données qui s’appuie sur plus de deux cents millions d’images liées à la nature disponibles publiquement et qui seront affichées sur une toile numérique de 10m x 10m, soit 100m 2 d’image en mouvement permanent. Cette œuvre colossale peut être considérée à la fois comme une visualisation radicale d’une dimension alternative du monde naturel et comme une représentation de nos souvenirs numérisés de la nature pour le futur.

Grâce à cette expérience multi-sensorielle, le public est encouragé à imaginer le potentiel de cette nouvelle technologie issue d’une collaboration entre l’homme, la nature et la machine, et les immenses possibilités qu’elle offre pour l’avenir de l’art, des études environnementales, du design et de l’architecture.

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/200901/16/01-818298-de-nombreux-visiteurs-au-vernissage-de-la-machine-a-caca.php

Wim Delvoye, Cloaca No 5, 2006.

Win delvoye est l'auteur de cette oeuvre Cloaca ou aussi appeler machine a merde. Cette oeuvre est une machine-sculptire qui recrée de véritable excréments humain.

En travaillant avec des biologiste et autre scientifique il crée des machine dingne d'un véritable appareil digestif humain avec de la chaleur, des tuyaux dispose en longueur, de véritable bactéries et une humidité constante. Il existe aujourd'hui 10 machine tel que celle-ci.

Son fonctionnement est également interactif puisqu'il faut insérer des aliment pour les voires sortir de l'autre côté sous forme d'excréments emballé sous vide.

Le but de cette oeuvre est de dénoncer ce que les géants de l'industrie (en particulier ford puisque leurs logo est repris au dessus de l'oeuvre) produisent qui pour lui se résume à : "de la merde".

L'intelligence artificiel et l'art:

Cet article nous questionne sur le rapport à l'intelligence artificiel et aux artistes. En effet l’IA est aujourd’hui plus que jamais au cœur de notre société hyper connecter.

Pour autant, d’autres artistes, comme Valentin Schmite, pensent que l’IA remplace l’artiste comme l’appareil photo remplace le photographe. Ainsi, on peut comprendre que pour eux l’IA n’est qu’un outil, un nouveau médium de création. Marie dis par exemple qu’on peut utiliser l’IA pour remplacer les métiers trop répétitifs et/ou trop rapide.

On peut donc se dire que la question n’est pas si les IA vont remplacés les artistes mais plutôt comment les artistes utilisent-ils les IA ? En architecture par exemple, Zaha Hadid s’était lancée dans une course toujours plus folle aux édifices crée à partir de paramètre informatique. En design, on a Philippe Starck qui développe une chaise IA minimaliste qui apporte une vision du futur sans ornement plus simplifié. En danse, on a Rocio Berenguer qui va travailler avec des chercheurs pour crée un spectacle où les humains seront selon elle confrontés au dialogue inter-espèces, avec les machines s’entourant ainsi a toutes sorte de corps de métier lié aux intelligence artificielle.

A l’inverse des artistes comme Douglas Coupland vont se méfier des IA avec cette idée de pouvoir acquis ou transmis aux IA. Ainsi Coupland qui qu’il faut s’en méfier comme de Facebook qui est plus puissante que le FBI.