-Léonard De Vinci, Portrait de Lisa Gherardini, 1503, huile sur panneau de peuplier, 73x55cm, Musée du Louvre, Paris, France.
-Edvard Munch, Le cri, 1893, tempera sur carton, 91x73,5cm, Musée Munch, Oslo, Norvège
- Edward Hopper, Nighthawks, 1942, peinture, 84x152cm, Institut de l'art de Chicago, Etats-unis d'Amérique.
-Dimitri Vrubel, Le baiser de Brejnev et Honecker, 9 novembre 1989, peinture en aérosol sur le Mur de Berlin, Allemagne.
-Alexandros Antioche, Vénus de Milo, 1820, marbre, Musée du Louvre, Paris, France.
- Dans quelle situation d’apprentissage vous pourriez projeter ce montage ?
La projection de ce montage me permettrais d'introduire la technique du montage dès le début de la séquence, afin de faire comprendre aux élèves quelle pratiques artistiques et numériques ils vont devoir expérimenter, ou améliorer pour certains.
-Quel niveau ?
Les élèves seraient en classe de 3ème, et donc en cycle 4.
-Pour traiter quelle partie du programme ?
Ce projet questionnerait le programme à propos de "l'oeuvre, l'espace, l'auteur, le spectateur", plus précisément concernant la notion de "métissage entre les arts plastiques et les technologies numériques".
-Expliquer ce choix (notion(s) abordée(s) dans l’œuvre)
Au sein de ce type de réalisation l'élève devra exploiter l'image de différentes oeuvres (photographies, peintures, sculptures, performances, etc...) afin de donner un sens à l'ensemble de sa réalisation.
Il devra alors faire appel à différences références artistiques, tout en réfléchissant à l'organisation de sa composition, en lui donnant un sens, une homogénéité. L'ensemble du projet fera appel à des savoirs-faire numériques à acquérir ou à améliorer, leurs permettant à l'avenir, pour les travaux suivants, d'élargir les techniques artistiques et numériques exploitables.
A quel moment ? pour lancer l’activité plastique ; en cours de réalisation, pour donner des notions, du vocabulaire, des références… ; en fin d’activité pour vérifier l’acquisition de vocabulaire, de notions, de références ; en « exemple » à un travail donné…
J'aurai tendance à expliquer le sujet, définir les contraintes et possibilités à l'aide d'un sujet polycopié distribué en début de séquence, accompagné d'un guide d'utilisation bref des fonctionnalités principales de Gimp. Si les élèves se sentent perdus et ne voient pas par où commencer leur réalisation, la projection du montage leur permettrait sûrement de mieux visualiser une des finalités possibles du sujet. Cependant, comme avec tous les "exemples" projetés, les élèves risquent de se "bloquer" sur une seule idée de réalisation possible, et de ne pas oser se détacher de l'exemple, de simplement le reproduire.
Quelle serait l’activité plastique prévue pour les élèves ? techniques traditionnelles, numériques ou hybrides
Les élèves devront alors réexploiter l'images d'oeuvres d'art de leur choix, afin de les rendre "indésirables". ils pourraient alors les déformer, les coloriser, les couper, les rogner, ou tout simplement les mettre en scène dans un contexte qui ne suscite pas l'envie d'apprécier le visuel de l'oeuvre.