Portfolio de Jade P. L. 1G6 et Tg4
SOMMAIRE
L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer les artistes ?


On entend de plus en plus parler de l’intelligence artificielle et elle est de plus en plus présente dans notre quotidien.Elle est à présent aussi au théâtre et dans les musées.L’intelligence artificielle nous intrigue et peut faire peur.Effectivement, certains jurent qu’elle remplacera bientôt les artistes et les architectes mais alors qu’en est il vraiment ?Une œuvre réalisée par une intelligence artificielle à été vendue 432 500 dollars aux enchères. C’est la toile Edmond de Belamy en octobre 2018 au sein de la maison de ventes Christie’s. la conception a été « calculée » par une machine simulant l’intelligence humaine.


Aujourd’hui, le « deep learning », ou apprentissage profond, permet aux machines d’entraîner leurs « neurones » avec un très grand nombre de données. Certains pensent que l’intelligence artificielle remplacera les artistes mais d’autres ne sont pas du même avis.


Valentin Schmite dit : « L’IA est un outil ! Elle remplace l’artiste autant que l’appareil photo remplace le photographe… Il y a des créateurs derrière elle. »Il explique donc qu’il n’est pas possible qu’elle remplace les artistes mais plutôt qu’elle est un outil. Là est la grande différence.


Zaha Hadid elle s’en servait pour des bâtiments.


Côté design, le célèbre Philippe Starck a débuté en janvier 2020 la commercialisation de sa chaise A.I. C’était la première créée avec une intelligence artificielle et elle avait pour consigne de dépenser un minimum de matière et d’énergie.


Et Starck de déclarer : « Venu d’ailleurs, un nouveau monde s’ouvre à nous. Illimité ».


Pas question de machines qui prennent le pouvoir, mais bel et bien de pouvoirs qui s’emparent des machines.


La question est donc plutôt « que font les artistes avec l’IA ? ». Pour Valentin Schmite, elle est aussi bien outil que muse, car elle « produit un travail qui inspire les artistes ».


L’IA est aussi un excellent vecteur d’expériences interactives, qui englobent le visiteur dans l’œuvre en le filmant et en chorégraphiant son image ou en le rendant co-créateur de l’œuvre qui réagit et produit des sons en fonction de ses déplacements.


L’artiste et écrivain Douglas Coupland propose ainsi de se méfier des travers de la reconnaissance faciale, « notamment celle de Facebook, dont on dit qu’elle est plus puissante que son équivalente du FBI », à travers une série de portraits où les visages sont dissimulés derrière des trames colorées.


Confronter l’art et l’IA permet de se poser de bonnes questions, notamment sur la façon dont on peut développer l’IA et la transformer avant qu’elle ne transforme la société », nous confie Valentin Schmite.


Les artistes les plus engagés et les plus critiques sont aussi ceux qui favorisent les recherches transdisciplinaires pour interroger les usages de l’IA.


« La machine peut être un partenaire »


Les machines ne vont pas remplacer les Hommes, ni même leur prendre leur travail, nous explique Marie : au contraire, elles dissimulent habilement du travail invisible, exécuté dans les pays du Sud par des « travailleurs du clic » sous-payés et soumis à des cadences de travail ultra-rapides.
Posted by Calypso