Dans un monde dans lequel la technologie fait intégralement partit de notre quotidien et ne cesse d’être améliorée, il est normale qu’elle puisse être crainte.
En effet pour certain métiers, notamment les métiers artistiques, la technologie peut se révéler être une menace.
Ce qui nous amène à nous poser la question suivante : les artistes doivent ils avoir peur de l’intelligence artificielle ?
Nous nous baserons sur l’article « ai-da, le premier robot artiste, expose à Londres » rédigé par Camille Hazard le 20 mai 2021, et publié dans le Parismatch. Ce dernier traite d’un robot du nom de Ai-da qui peint des auto portraits et les expose au desing museum de Londres.
En quoi les intelligences artificielles pourraient se révélées être un menace pour les artistes ?
Tout d’abord nous verrons les raisons pour lesquels elles peuvent être une menace, ensuite nous nuancerons ce propos et en dernier je partagerai mon ressenti.
Les intelligences artificielles sont de plus en plus performantes et deviennent capables de remplacer les humains dans bien des domaines. Si naguère l’art était un des propres de l’homme, il est aujourd’hui, accessible à des intelligences artificielles qui ne sont pourtant pas humaine. Bien que les artistes ont auparavant eu recours à des robots afin de s’aider dans leurs créations, c’est la première fois qu’un robot crée des œuvres dans le but de s’exprimer. C’est un véritable tournant dans le monde de l’art. Comparer aux humains, les robots ne commettent pas d’erreur, apprennent à une allure fulgurante, et n’ont pas besoin de repos, ni de salaires. Ils sont ainsi capables de surpasser l’homme, et on imagine qui d’ici à quelques années, de nombreux métiers auront disparus à cause des intelligences artificielles.
Nonobstant, il y a une chance que l’on continue à employer des humains dans les métiers artistiques, car l’art n’a pas besoin d’être parfait, c’est aussi dans ces défauts que repose une certaine valeur. Les robots pourraient en revanche être utilisés pour faciliter la création aux humains, une grande quantité de machine est déjà utilisée en art, les imprimantes 3D ou les tablettes graphiques en sont de très bon exemples. On peut imaginer développer ces technologies afin de rendre la création plus facile pour les artistes. Une machine permettant de réaliser une maquette 3D ou une animation simplement en la visualisant dans ses pensées par exemple, serait un outil particulièrement utile et novateur.
De mon point de vue, les intelligences artificielles peuvent certes faire peur, mais il faut apprendre à les utiliser à notre avantage plutôt que de les rejeter. De toutes époques ce sont ceux qui ont su s’adapter à la technologie qui s’en sont sortit le mieux. En art, il ne faut pas avoir peur d’expérimenter, les plus grands artistes sont ceux qui ont osé. Enfin, je suis sûre que l’art existera toujours en nous, ce ne sont pas les intelligences artificielles que l’homme doit craindre le plus mais l’usage qu’il en fait.
« Le cycle des nymphéas » réalisés par un peintre français du nom de Claude Monet, est un ensemble de huit compositions de peintures à l’huile, de 1,97m de hauteur chacune, exposées au musée de l’Orangerie à Paris. Installées en 1927, Elles ont chacune étaient réalisées entre 1890 et 1926. C’est une série de paysages impressionnistes représentant des nénuphars dans un marécage, inspiré par les jardins du peintre, elles ont une tonalité froide. Tandis que « Serpent d’Océan » réalisé par l’artiste franco-chinois Huang Yang Ping, est une sculpture monumentale en aluminium, de 130 m de long, exposées à l'estran à Saint Brevin les pins en France. Elle a été réalisé en 2012. C’est une sculpture ronde-bosse in situ représentant un squelette d’animal s’apparentant à un serpent. Composé d’aluminium, elle est de couleur grise. Tout d’abords, quel est l’écart entre ces deux œuvres. « Serpent d’Océan » est une sculpture placée dans un lieu public, donc les spectateurs peuvent interagir directement avec celle-ci, tandis que « Le cycle des nymphéas » est un ensemble de toile exposé dans un musée, en conséquent, les spectateurs ne peuvent interagir que visuellement. « Serpent d’Océan » est une œuvre contemporaine alors que « Le cycle des nymphéas »est une œuvre impressionniste. Mais bien qu‘elles soit très différentes, les deux œuvre ont aussi de nombreux points communs. Par exemple, leur rapport à la nature, « Le cycle des nymphéas » avec ces plantes et étendue d’eau et « Serpent d’Océan »avec sa représentation d’un squelette animalier. Pouvant rappeler « Le Printemps » de Giuseppe Arcimboldo avec son utilisation, d’élément naturelle afin de créer un visage. Quel est le rapport au réel. Ici le réel est représenté par les éléments naturels existant. « Le
cycle des nymphéas » met en scène le jardin de Monet mais d’une façon embelli, plus abstraite. « Serpent d’Océan » qui représente un squelette de créature titanesque, qui n’existe pas bien qu’elle reprenne les codes de créatures existante. Ce qui rappelle « Monstre » de Léopold Chauveau, sculpture d’une créature inexistante.